BIENVENUE SUR LE BLOG DE "GRAND ANGLE"
La newsletter des élèves du MBA Audiovisuel de l'ESG

dimanche 23 mai 2010

Festival de Cannes : le Palmarès !!

Les envoyés spéciaux du MPA, nous informent en direct de la Croisette !


Une palme d’or à l’image du fantasque Tim BURTON, président du Jury de cette 63ème édition !

La palme d’or 2010 remise par Charlotte Gainsbourg à la cérémonie de clôture a été décernée avec surprise à l’inattendu film thaïlandais « Oncle Boonmee » (qui se souvient de ses vies antérieures) d'Apitchapong Weerasethakul (sortie le 01/09/10). Un choix jugé culoté et courageux de la part des membres du jury pour ce film dit expérimentale qui plonge le spectateur avec « ennui » ou « passion » dans un voyage visuel et sonore autour du thème de la réincarnation. Un univers peuplé de créatures mythiques non sans déplaire au cinéaste Tim Burton, dont l’étrangeté du genre a su toucher son âme de grand fantaisiste ! Un film qui cependant risque d’échapper une fois de plus au grand public.


Le palmarès : Bon cru 2010 pour le cinéma français !

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Palme d’or : « Oncle Boonme » d’Apitchapong – Film thaïlandais

Grand prix : « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois – Film français

Prix du jury : « Un homme qui crie » de Mahamat Saleh Haroun – Film tchadien

Prix de la mise en scène : « Tournée » de Mathieu Amalric – Film français

Prix du scénario : « Poetry » de Lee Chang-Dong – Film coréen

Prix d'interprétation masculine ex aequo : Javier BARDEM dans Biutiful de Alejandro Gonzalez Inarritu

et Elio GERMANO dans La nostra vita de Daniele Luchetti

Prix d'interprétation féminine : Juliette BINOCHE dans Copie Conforme d'Abbas Kiarostami

Une belle vitrine à l’international du cinéma français reconnu dans ce 63ème palmarès


Des films créant la polémique : troubles fêtes ?

De nombreux manifestants ont envahi la Croisette ce vendredi 21 mai, jour de la projection officielle du très controversé « Hors la loi » de Rachid Bouchared. L’équipe d’acteurs au complet, récompensée en 2006 du prix d’interprétation masculine pour « Indigènes », a monté les marches sous les regards inquiets des forces de l’ordre venues en masse pour encadrer l’événement. La question de la représentation de l’Algérie sur les écrans a suscité les débats, rameuté les foules et agité la Presse ! D’une part avec le portrait de 3 frères intégrants le FNL lors de la Guerre d’Indépendance de l’Algérie dans « Hors la loi » et dans une moindre mesure avec celui des moines chrétiens massacrés dans les montagnes algériennes dans « Des hommes et des dieux ». De quoi plomber un peu l’ambiance glamour du festival.


Une sélection officielle peu joyeuse à l’exception de « Tournée », le film de Mathieu Amalric et ses danseuses burlesques !

Tout commence avec cette affiche quasi-fantomatique de Juliette Binoche au visage gris sur fond bleu, affiche officielle de ce 63ème festival qui annonce déjà le ton ! Pas très haute en couleurs, la sélection des films en compétition semble suivre à son tour la tendance. Enfant abandonné, destin tragique, homme torturé, derniers jours à vivre, trahison politique, autant de thèmes difficiles qui ont été traité sur les écrans du Grand Palais au désespoir des spectateurs ! « Tournée » de Mathieu Amalric vient égailler un peu cette sélection et redonner un peu de couleur à ce festival bien morose. Ce film met en scène des danseuses burlesques nous plongeant dans un monde extravagant de fantaisie, de chaleur et de fête. Merci Amalric !


De nombreux absents au grand regret des festivaliers

Ridley Scott, réalisateur du film d’ouverture « Robin des bois »;

Sean Penn, tête d’affiche du film en compétition « Fair Game »;

Jean-Luc Godard, monstre du cinéma français présentant « Film socialisme » dans la catégorie « un certain regard »;

Les premiers d’une liste d’absents un peu trop longue au goût des organisateurs et à la déception des festivaliers...


« Kaboom », une perle hors compétition !

Avec sa version corrosive du teen movie américain, Greg Araki ravi la critique et reçoit un excellent accueil au Festival de Cannes. Le réalisateur nous offre ici un film complètement barré, drôle et sexy pour un cocktail explosif servi par une image lumineuse et juste sublime.

A voir absolument !

samedi 15 mai 2010

Interview d’Ara APRIKIAN - Directeur du divertissement du Groupe Canal +

Quentin Rosan : Pouvez-vous nous expliquer votre parcours et votre rôle de votre service au sein du Groupe Canal + ?
Ara APRIKIAN : Diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique puis j’ai intégré Science Po. J’ai débuté dans l’audiovisuel à la fin des années 1980 chez TF1. Arrivé chez Canal + en 2005, où je m’occupe de l‘ensemble des programmes de flux du Groupe. Ce service sert à déterminer la politique éditoriale en terme de programmes de flux sur les chaînes du Groupe Canal +. Nous choisissons les projets, les programmes, les producteurs et les talents que nous désirons mettre à l’antenne, essentiellement pour les émissions en clair de la chaîne Canal +. Pour cela, nous veillons à la bonne exécution des orientations éditoriales (tant pour les productions internes que pour les productions extérieures).

Q.R. : Selon vous, quels sont les ingrédients qui font le succès de Canal + depuis sa création ?
A.R : Parier sur les talents : auteurs, animateurs ou acteurs. Canal + n’est pas une télévision d’importation de formats. Il s’agit de mettre en valeur des talents dans le cadre d’émissions qui ne sont pas des émissions à « mécanique » ou formatées, mais plutôt des grandes émissions généralistes qui mélangent de l’information et de l’entertainment : la différence est intimement liée à la nature des talents qui les constituent. C’est donc la gestion des talents qui fait la différence : ceux que nous découvrons et développons ont ensuite une expression assez large à la télévision ou en dehors de la télévision comme au cinéma ou dans l’humour.

Q.R : Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?
A.R : La grille de Canal + est une grille qui connaît depuis quelques années un grand succès. Notre travail est de continuer à entretenir ce succès en travaillant minutieusement à l’intérieur de chacune des émissions et des tranches qui constituent le clair de la chaîne. Nous veillons ainsi à l’innovation du Grand Journal, de L’Edition Spéciale, de La Matinale, nous essayons de repérer de nouvelles écritures. De manière générale, nous nous efforçons d’être toujours à l’avant-garde de l’écriture, de l’expression télévisuelle ou de l’expression humoristique. Nous travaillons pour garantir la pérennité et dans le même temps le renouvellement du clair de Canal.

Q.R : Quels sont les critères de sélection que vous appliquez, en terme éditorial, pour vos grilles de programmation ?
A.R : C’est tout d’abord la diversité de l’offre en offrant toute une palette d’expression de notre signature éditoriale la plus variée possible tout en restant fidèle à ce qui fait l’impertinence de la vision du monde que propose Canal +, que ce soit dans les domaines de l’information, de l’humour, du reportage ou du magazine.

Q.R : Quelles sont les étapes déterminantes que le Groupe doit réussir pour assurer sa pérennité ?
A.R : Il y a deux choses : rendre pleinement nos abonnés satisfaits de leur abonnement par la valeur de nos programmes cryptés et la valeur de marque des programmes en clair mais aussi contribuer à développer notre parc d'abonnés en faisant du clair de Canal une vitrine de choix qui donne une vue d'ensemble de la boutique, qui soit un espace de découverte de l'offre éditoriale de Canal +. Nous devons nous inscrire dans une offre qualitative extrêmement forte pour justifier la nature de l'abonnement et la fidélisation de nos abonnés. Nous ne pouvons plus être sur une offre simple de complémentarité, mais une offre qualitativement supérieure.

Q.R : Comment le Groupe se positionne-t-il face à la nouvelle concurrence que représente le Groupe Orange ou la TNT ?
A.R : La TNT grignote des audiences mais pas en terme de perception de valeur qualitative. Nous sommes à la croisée des deux puisque nous devons faire de l'audience sur les programmes en clair (il y a quand même des recettes publicitaires à la clef) mais nous devons surtout projeter une valeur d'image pour Canal qui soit extrêmement forte. La valeur qualitative et la satisfaction des abonnés doivent être toujours aussi élevées et montrer que lorsque l'on regarde un programme de Canal +, que l'on ne peut pas voir ailleurs. Cet axiome là doit être toujours aussi présent.

Q.R : Quel est selon vous l'avenir des sociétés rattachées au Groupe comme la société Multithématique ? Sont-elles amenées à contribuer au développement de votre parc d'abonnés ?
A.R : Ces chaînes du Groupe constituent une partie de l'offre notamment de Canalsat. Elles se situent sur un autre marché qu'est celui de la télévision par satellite qui est en concurrence avec d'autres acteurs. L'ambition de ces chaînes est d'offrir aux plateformes qui les distribuent une vraie valeur ajoutée pour motiver de nouveaux abonnements. Pour cela, nous avons réorienté éditorialement certains projets et certaines chaînes comme Jimmy par exemple vers un public plus masculin avec des programmes plus percutant qui puissent s'adapter à la situation concurrentielle du moment.

Propos recueillis par Quentin ROSAN, MPA Promo 2010

mercredi 12 mai 2010

Interview de Denis CANTIN


Denis CANTIN est l'un des intervenant MBA Production Audiovisuelle. Il propose un cours intutilé "marchés internationaux et formats TV". Il est également Vice-President, Sales Europe chez Twentieth Century Fox France. Il répond à nos questions pour Grand Angle.

Aurore Poret : qu’enseignez-vous aux étudiants du MBA production audiovisuelle ?

Denis Cantin : depuis six ans, j’interviens pour présenter les différents formats et les modalités de la vente/acquisition de droits TV à l’international. Ce cours évolue en fonction de l’actualité. Je dresse aussi un panorama de l’audiovisuel à l’étranger tout en présentant l’évolution du marché de l’offre et de la demande et les formats les plus porteurs et exportables.


A.P. : Vous travaillez aussi pour la Fox, en quoi consiste votre poste ?

D.C. : Je suis en charge de la vente du catalogue Fox Films et Séries sur l’Italie et je possède aussi deux autres activités transversales de développement en Europe: la FVOD (Free Video On Demande ; la catch up TV gratuite financée par la publicité comme celle d’M6replay) et les vente formats US de fiction pour des adaptation TV nationales dans plusieurs pays. J’ai débuté à la Fox en 2001, au moment de l’arrivée de la real TV, j’ai donc commencé à la Fox par la vente, aux chaînes européennes, de formats US (Reality, jeux, et divertissement) -comme « Tentation Island/L’île de la Tentation » ou encore « Mon Incroyable Fiancé » à TF1, ou « La Pupa e il Secchione/Beauty and the Geek » sur Italia Uno - et de programmes américains que l’on appelle souvent aujourd’hui les « ready made ». Je dois admettre que dans ce domaine, nous venons de vivre une décennie absolument incroyable.


A.P. : quel a été votre parcours avant d’arriver à la Fox?

D.C. : L’Institut de Sciences Politiques d’Aix-en-Provence après le Bac, un DEA en histoire du Droit, et suite à un échange Erasmus à l’Université de Pérouse (Italie), j’ai entamé une Thèse à Rome sur les documentaires historiques Français et italiens. J’ai pu ainsi poursuivre avec un stage à la RAI et surtout un Master Européen en Management Audiovisuel (EMAM, Rome) financé par le plan européen Media. J’ai commencé mon activité professionnelle en tant qu’assistant de production en France. Après un passage au Ministère de la défense, où j’étais en charge des ventes internationales des archives audiovisuelles, j’ai été embauché la Fox où je travaille depuis 9 ans.


A.P. : Quels sont actuellement les formats les plus vendus ?

D.C. : on est sur une programmation de crise marquée par l’achat de valeurs sures orientées vers des marques établies - Survivor ou Big Brother sont confirmées par la plupart des diffuseurs mondiaux - ou une certaine forme de cocooning (coaching, cuisine, enfants…etc.) souvent à travers des programmes relativement moins coûteux et rediffusables. En ce qui concerne les fictions nationales, seules les comédies familiales, quelques mini-séries historiques, et certains policiers, s’ils sont très « locaux », se portent bien. Les sketches et les telenovellas sont aussi en plein essor.


Propos recueillis par Aurore Poret, MPA promo 2010

lundi 10 mai 2010

CocoRosie « Grey Oceans » (Pias, Independant)

« Psyché folk », «Freaky folk », « Neo folk »… ? La liste est longue, s’allonge… « CocoRosie », c’est bien cela, un univers bien à elles, mêlant à la fois les genres de la folk music et toutes autres variantes psychédéliques difficilement descriptibles… Tonalités à part entière, univers décalé et enfantin, entre simplicité désarmante et complexité incroyable, une quête sans compromis anime nos deux acolytes, Sierra et Bianca Casady. « CocoRosie », c’est avant tout l’histoire de deux sœurs, mais aussi la rencontre de deux sensibilités : des comptines de l’une, et des mélodies de l’autre. En 2003, les deux sœurs se retrouvent, se redécouvrent, après de nombreuses années séparées, pour former un duo, « leur duo ». Défiant les genres, expression d’une musique personnelle et émouvante, « CocoRosie » parvient à s’imposer avec brillance sur la scène folk-rock. Une véritable bouffée d’air frais dans l’univers musical !

L’année 2003 signe alors le début d’un voyage mélodique et créatif, avec l’enregistrement de leur premier album « La Maison de mon rêve », travaillé dans une chambre de bonne à Montmartre, notamment dans la salle de bain pour une meilleure acoustique. A peine lancées, elles produisent un second opus en 2005, intitulé « Noah’s Ark », avec la brillante collaboration du célèbre chanteur Antony Hegarty, leader du groupe « Antony and the Johnsons », sur le titre « Beautiful Boyz », dont la voix nous rappelle celle, organique et céleste, de Nina Simone. 2007, toujours plus d’envolées lyriques et de musicalité hors-norme, avec la signature de leur troisième album « The Adventures of Ghosthorse & Stillborn », signé sur le label indépendant américain « Touch and Go Records ». Folk intimiste et rêveur, improvisations et expérimentations sur des supports analogiques, on plonge de plus belle, avec délice, dans l’univers fantasmagorique et singulier de ces deux princesses fragiles et mutines.

Et enfin, nous voilà conviés, en cette année 2010, à l’écoute d’un quatrième album, intitulé « Grey Oceans », à mi-chemin entre pop, folk et dance, sans compter les divers « non-genres » qui constituent leurs morceaux. Bruits d’eau, de casseroles, jouets d’enfants,… une musique pas comme les autres nous l’aurons compris. Un bric-à-brac spontané, intime et plein de fraîcheur, c’est cela « CocoRosie ». Laissez-vous bercer par l’étrangeté onirique de « Trinity’s crying », coloré des plaintes lascives et féériques de Sierra. Puis on se laisse porter par « Smokey Taboo », sur fond de musique indienne, agrémentée de percussions chaleureuses et incisives, et d’envolées lyriques. Quant au titre « Hopscotch », on sillonne entre jardins d’enfants et univers fantomatique, sur fond de beat jungle. « Lemonade » lui, apparaît comme une douce ballade mélancolique, entrecoupée de refrains joyeux et entraînants. Enfin, « Undertaker » raconte l’histoire d’une princesse égarée, entre la voix éraillée et fragile de Sierra et un piano de salon désaccordé, teintés de sons électroniques.

« Grey Oceans », c’est l’expression d’un monde intérieur, peuplé de chimères, princesses, et autres espèces…une ode audacieuse à l’imagination et à la singularité.

Date de sortie Album : 3 mai 2010 // Label : Pias, Independant

Anouk RIJPMA, MPA promo 2010

mardi 20 avril 2010

Le MPA débarque au MIP!

Le MIP TV ou Marché International des Programmes Télévisés est un évènement incontournable pour tous les professionnels du secteur de l’audiovisuel du monde entier. Du 12 au 16 avril 2010, à Cannes, se sont négociés près de 4 milliards d’euros de droits .

Malgré l’apparition d’un certain nuage islandais venu assombrir le ciel européen, acheteurs, vendeurs, et producteurs du Japon, des Etats-Unis, d’Israël comme d’Europe étaient bien réunis au Palais des Congrès et Festivals. Cette année Singapour, grand spécialiste de la fabrication de programmes en 3D, était mis à l’honneur de cette édition comme l’a annoncé Monsieur le Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand lors de son discours d’ouverture du Salon.

Le MPA était bien sûr présent à cet évènement : Charlotte, Mathilde, Amélie et Pierre sont partis caméra à l'épaule afin de réaliser des interviews destinées à élaborer des « fiches métiers vidéos » pour le club de l'audiovisuel. Le rythme fut intense et les journées chargées mais les membres de l’équipe ont pu réaliser leurs interviews sans encombre grâce à l’aide précieuse de toute l’équipe de l’organisation du ReedMidem et de Martine Donboly.

Rencontres avec certains grands acteurs des médias, participation à des conférences, au concours du Content 360°, leur ont permis de mieux comprendre les nouvelles tendances 2010 telles que les concepts transmedia et crossmedia, les innovations en matière de gestion de contenu ou encore la technologie 3D.

Ce 47ème MIP TV a donc clairement mis en avant le concept transmédia (étudié en cours) qui permet l'interactivité avec le téléspectateur (interview de David Michel de Marathon Média et conférence sur le jeu facebook des « Totally Spies »). Voir l'article "Transmédia" sur Grand Angle.
A ce sujet, Tim Kring créateur de la série Heroes a accentué sa conférence sur le fait de développer le concept de « téléspect’acteurs » pour ainsi offrir au public de sa série la possibilité d'interagir avec l'histoire de la série ou de la fiction sous toutes ses formes. En interview, il confiera plus tard que ce concept pourrait très rapidement être étendu à d’autres types de programmes tels que les jeux et divertissements ou encore la télé-réalité.

Pour ce qui est du crossmédia ou principe de mise en réseau des médias, l’importance des réseaux sociaux tels que Twitter ou Facebook et des nouveaux médias digitaux, avec l’émergence de la télévision sur téléphone portable, ont été rappelés à maintes reprises par différents intervenants.

C’est dans ce contexte de croisement des médias que Lagardère a également choisi le MIP TV pour annoncer en exclusivité son partenariat avec Youtube en vue de mettre à disposition du contenu sur leur plateforme. L’objectif étant bien sûr de recruter de nouvelles audiences.

Les étudiants ont également pu tester la technologie 3D appliquée au petit écran. Cette télévision en relief nouvelle génération était présentée sur le stand TF1 sur deux écrans différents côte à côte. Un de marque Samsung, déjà commercialisé mais assez onéreux et l’autre Hyundai, pas encore présent sur le marché. Attention ! Le port des lunettes est obligatoire pour les deux technologies mais la différence ne saute pas aux yeux…
Pendant la Coupe du Monde, TF1 proposera 5 rencontres au format 3D. Véritable demande du public ou gros coup de pub ?
Tout l’enjeu de cette technologie se situe dans le fait de réussir à s’imposer au sein des foyers.

Le Content 360° était également un moment fort de cette édition, créé en 2005 et organisé cette année par Ogilvy & Mather, ce concours à pour vocation de stimuler l'innovation dans le domaine des contenus et des services interactifs, la création d'applications qui exploitent parfaitement les possibilités offertes par les plateformes numériques haut-débit (internet, mobiles, etc) pour optimiser le rapport entre le public et les chaînes de télévision et maximiser leur audience. Cent quatre-vingts dossiers venant de trente-quatre pays ont été déposés pour cette compétition, dont le but était de trouver une opération de contenu de marque originale pour Coca-Cola, client du réseau publicitaire. Le prix d’une valeur de 10 000€ a été remporté par une société de production Britannique, Scorpion TV, qui a proposé une émission de télé-réalité qui suivrait six équipes de jeunes en train de concrétiser des projets humanitaires.
Ce concours est également ouvert aux étudiants. Un challenge qui pourrait être relevé par la promotion du MBA l’année prochaine… affaire à suivre !

Quoiqu’il en soit cette expédition au MIP TV fut très enrichissante à tous points de vue pour les étudiants du MBA et a permis de mettre en parallèle la réalité du marché de l’audiovisuel avec les connaissances apprises en cours. Fort de cette expérience, ils ont réalisés un blog où sont mises en ligne toutes les interviews réalisées lors de cet évènement : http://mpa-miptv2010.blogspot.com/


jeudi 15 avril 2010

La 35ème Nuit des César

Smokings et robes en tout genre pour une cérémonie un peu longue voire prévisible, mais qui apporte toujours son lot d’émotions. Retour sur la 35ème Nuit des César, diffusée samedi 27 février en clair sur Canal+.

Alors que le Festival de Berlin s’est achevé il y a peu en défendant à la fois Polanski et le cinéma turc, et que les Oscars affichent une future « guerre des ex » entre le favori James « Avatar » Cameron et l’outsider Kathryn « Démineurs » Bigelow, que pouvait donc nous réserver de si spécial cette Nuit des César ?
La réponse, nous l’avons eue samedi 27 février, lors d’un sympatique apéro-télé organisé par notre rédac chef adorée. Au menu : un prophète déjà consacré l’an dernier à Cannes, profitant de la cérémonie pour prêcher la bonne parole aux derniers païens, une Isabelle Adjanie émue pour la 5ème fois de sa carrière, remerciant pêle-mêle sa mère, ses enfants, Zidane et Diam’s, une Vanessa Paradis qui a cette fois attendu d’ouvrir l’enveloppe avant de prononcer le nom du vainqueur, une Jeanne Balibar qui couine, une Laetitia Casta habillée à la va-vite... Le tout introduit par la franco-hollywoodienne Marion Cotillard et servi par le tandem Gad Elmaleh / Valérie Lemercier, forçant parfois l’humour mais convaincants dans l’ensemble.

Opérant une véritable razzia cette nuit-là, le film « Un Prophète » de Jacques Audiard est reparti avec 9 récompenses. 3ème César pour le réalisateur Jacques Audiard et consécration pour le jeune acteur Tahar Rahim, remportant à la fois le César du meilleur espoir masculin et celui du meilleur acteur. Un double adoubement qui paraît osé, laissant bredouille l’acteur François Cluzet pourtant nommé dans deux films, eux aussi complètement boudés par les récompenses : « Le Dernier Pour la Route » et « A l’Origine ». Autre film classé parmi les favoris, le drame « Welcome » de Philippe Lioret, ne semblait finalement pas si bienvenu, repartant les mains vides au sortir de la cérémonie.
Devant le phénomène « Un Prophète », raflant toutes les mises, seules les actrices purent tirer leur épingle du jeu. Le César de la meilleure actrice revint à Isabelle Adjani pour son rôle dans « La Journée de la Jupe ». 5ème César au sein d’une carrière jonchée de « comebacks », la belle Isabelle ne retint pas ses larmes, et nous fit part encore une fois de son émotion. Moins émue mais toute aussi contente, Emmanuelle Devos se vit décerner pour sa part le César du meilleur second rôle féminin pour sa prestation dans « A l’Origine ».
Heureuse surprise, notamment pour les jeunes nostalgiques que nous sommes, le César du meilleur premier film revenant au film « Les Beaux Gosses » de Riad Sattouf. Une oeuvre délirante, servie par une étoile montante de la bande dessinée estampillée « Fluide Glacial ».
Autre moment de nostalgie, le César d’honneur attribué à Harrison Ford pour l’ensemble de sa carrière (il n’est pourtant pas si vieux !), sur fond d’extraits de ses meilleurs films : Star Wars, Indiana Jones, Le Fugitif, Witness... Notre âme d’enfant était aux anges ! A noter que le César lui fut décerné à l’occasion par la somptueuse Sigourney Weaver, égérie de Cameron dans « Aliens » et « Avatar », et partenaire de jeu d’Harisson Ford dans « Working Girl ».
Au final, la cérémonie aura attiré moins d’audience que l’an dernier avec seulement 1,7 million de téléspectateurs (9,1% de PA*). Une nette érosion depuis 2005, où Canal+ enregistrait son dernier record d’audience, avec 3,3 millions de téléspectateurs.
L’explication de cette désaffection ne paraît pas simple, même si cette année, les jeux semblaient déjà faits depuis Cannes.
On espère vivement que la prochaine édition connaitra plus de succès !

Jean HAMANT, MPA promo 2010

lundi 15 mars 2010

EDITO

Pour cette nouvelle année 2010, le Club de l'Audiovisuel (CDLA) se fait un petit relooking : nouveau design, nouvelles fonctionnalités et nouvelle équipe.
Depuis sa création en 2006, le CDLA a pour objectif de créer un réseau entre tous les étudiants du MBA spécialisé en Production Audiovisuelle de l'ESG, de tisser des liens entre les professionnels du secteur (producteurs, directeurs de production, responsables de chaînes, juristes, journalistes, techniciens du cinéma et de la télévision, etc.) et les étudiants, de permettre des rencontres entre les membres, de communiquer sur les dernières actualités de la profession, de permettre la consultation en libre accès des CV de tous les membres inscrits, classés par promotions et branches d'activités, et enfin de présenter les divers projets des étudiants (Festival de Cannes, MipTV, différentes soirées, etc.)

Cette année, grâce à la collaboration de la Junior entreprise de l'ISEP et la direction du CDLA, le site fait peau neuve et vous présente sa nouvelle plateforme d'échange et de partage dynamique. La nouvelle équipe, exclusivement féminine (Corine Artru, Elsa Batellier, Audrey Briand et Julie Hertig, promotion 2010), s'occupera de la gestion du site internet, de l'organisation des rencontres et de la mise en contact entre les membres.
Rendez-vous dès maintenant sur le site du CDLA (www.cdla.fr) pour faire vivre la communauté, en alimentant, par exemple, votre profil personnel, ou encore en répondant aux offres de stages, ou enfin en publiant des contenus (images, vidéos, news ou encore offres de stages/emplois).
Toute l'équipe du Club de l'audiovisuel reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions par email à l'adresse suivant : contact@cdla.fr

Quant à nous, nous aurons le plaisir de nous retrouver pour notre grande soirée de fin d'année courant juin, qui regroupera l'ensemble des étudiants, anciens étudiants et enseignants, ainsi que les tuteurs de stages de la promo 2010 du MBA. Nous vous tiendrons informés dans la prochaine newsletter.
Bonne lecture.

Philippe Marcoux
Directeur du MBA Spécialisé en Production Audiovisuelle (ESG Paris)