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La newsletter des élèves du MBA Audiovisuel de l'ESG

mercredi 16 juin 2010

LA STEREOSCOPIE : rencontre avec la 3ème dimension

Vous l’avez sûrement remarqué, pas une semaine ne passe sans que sorte un film en 3D. Cette révolution technologique n’est pas l’apanage d’Hollywood et en France aussi, on commence à constater un certain engouement pour la stéréoscopie.

Comment ça marche ?
Si l’on voit en relief, c’est parce que l’on a deux yeux. Notre cerveau reçoit donc deux images et à partir de ça, il crée cette impression de relief.
Au cinéma c’est la même chose. On tourne avec deux caméras dont l’écart a été étudié selon l’effet voulu et l’on projette ces deux images sur l’écran. Le rôle des lunettes est de faire en sorte que chaque œil ne reçoive que l’image qui lui est destinée. Grâce à ce procédé, notre cerveau recrée l’impression de relief.

Comment ça se passe ?
Lorsque l’on décide de tourner en stéréoscopie, les coûts augmentent incontestablement, mais pas autant que l’on pourrait le croire.
Il faut ajouter à notre équipe habituelle des techniciens spécialisés dans la stéréoscopie dont notamment le stéréographe qui, en tant qu’expert, intervient dès le scénario, collabore avec le réalisateur, guide le cadreur, est l'interlocuteur du directeur de la photographie, intervient en montage et à la postprod, etc. Il est accompagné d’un assistant stéréographe et d’un ingénieur vision 3D.
L’étrange objet qui permet de positionner les deux caméras s’appelle un rig stéréoscopique. Il existe des rigs à plat, des rigs à miroir, des rigs adaptés au steadicam… On choisi son type de rig en fonction du plan à tourner.
Le temps de tournage peut être quasi égal à celui d'un tournage "classique" si l'équipe est bien organisée.

Halte aux idées reçues !
Non, la stéréoscopie n’est pas réservée aux films du Futuroscope. Cette technologie peut s’adapter à tout type de projet, selon les désirs du réalisateur.
On a souvent des idées fausses sur les films en relief mais contrairement aux idées reçues on n'a pas forcément besoin de beaucoup de lumière tout le temps. De même, les mouvements rapides sont possibles s'ils sont faits comme il faut. Il n’est pas non plus nécessaire que le film soit un enchaînement de plans à effet. C'est un film avant tout, avec une histoire, des personnages, des émotions, etc. Il faut prévoir le relief comme une modulation sur toute la durée du film.
Il n’y a pas d’interdit avec la stéréoscopie. Tout est envisageable.

Camille Szczesny, MPA Promo 2010

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