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La newsletter des élèves du MBA Audiovisuel de l'ESG

lundi 15 février 2010

Virgine Neveu - Ancienne MPA - Promotion 2009

Quel fut ton parcours avant d’intégrer le MPA de l’ESG ?
Après mon bac je voulais travailler dans l'événementiel et la communication, j'ai donc fait une licence d'information et communication. Les amis que j'ai rencontrés là-bas étaient tous des passionnés d'audiovisuel, ils m'ont donc contaminé petit à petit.
Donc quand est venu le moment de faire un choix entre événementiel et audiovisuel pour ma spécialité de troisième année, j'ai longuement hésité et puis j'ai choisi l'audiovisuel.
A la fin de ma licence, j'ai voulu conforter mon choix, j'ai donc cherché une formation dans ce domaine. Il n'y en avait pas beaucoup, surtout des spécialisées dans la production car je ne voulais pas devenir technicienne... j'étais une catastrophe avec une caméra!
J'ai donc fait des recherches par Internet et j'ai ensuite croisé mes informations avec les classements SMBG, et c'est comme ça que le MBA s'est imposé à moi. J'ai donc intégré l'école dès le M1 (commerce/communication option relation publiques) qui me permettait à la fois de consolider mon cursus de communication et à la fois de mettre toutes les chances de mon côté pour intégrer le MPA en deuxième année.

Comment s'est passée cette année au MPA ? Dans quelles APA t'es-tu investie ?
Comme vous devez le savoir, le MPA demande un important investissement, le rythme est difficile entre l'entreprise et les cours, les week-ends sont très cours et la masse de travail ne désemplit jamais. Mais c'est une incroyable aventure car on découvre beaucoup de choses sur soi, sur sa capacité d'adaptation, sa résistance au travail, à la pression... On rencontre également d'autres passionnés de l'audiovisuel : j'ai noué des amitiés très fortes cette année là et j'ai également rencontré des personnes avec qui j'avais envie de construire des projets.

En ce qui concerne les APA, j'étais dans deux projets qui ont duré toute l'année.
Tout d'abord j'étais la directrice artistique de la Newsletter. Notre objectif était de dynamiser et de personnaliser la newsletter graphiquement, en fonction des sujets abordés. Les Newsletter, d'un numéro à l'autre, ne devaient se ressembler.

Mon second projet était la refonte complète du CDLA. Pendant toute l'année, nous avons revu l'ergonomie du site, son arborescence et son graphisme. C'était très intéressant car nous devions entièrement repenser son architecture tout en le rendant attractif, ludique et lisible.

Que retiens-tu de ton expérience au MPA ? (profs marquants, cours mémorable ou utile dans ton métier, etc...)
Chacun des professeurs qui est intervenu avait quelque chose à nous apporter. Ce qui était agréable, c'est que la quasi-totalité étaient des professionnels, ce qui fait que quand ils nous parlaient d'un sujet, ils avaient des exemples et des expériences à l'appui : et ça c'est un vrai plus. Il est vrai que j'ai préféré les cours de tournage ou d'organisation de production qui avaient une vraie résonnance dans mon quotidien, car je pouvais tester et appliquer ce que l'on m'apprenait en cours pendant mon stage.

Ce que je retiens ensuite c'est une très bonne entente dans la classe, j'ai vraiment passé une super année grâce à ça, même si ce n'était pas tous les jours facile.

Quel fut ton parcours depuis la fin du MPA ? Quel poste occupes-tu actuellement ?
Après le MPA j'ai fini mon stage de chargée de production des programmes courts parrainés au sein d'M6.
A la fin de ce stage j'ai été embauchée au sein de l'agence média CUBING comme chef de projet Production. J'y suis depuis maintenant plus de 4 mois. Je suis en charge de coordonner la production de billboards, copies classiques, opérations spéciales,... aussi bien à la télévision, qu'au cinéma, sur le web ou à la radio.


Quels sont tes projets/envies futur(e)s ?

J'ai deux projets qui j'espère verront le jour.

Le premier projet concerne le programme court "Crush" que nous avons développé avec Xavier de Broucker, mon binôme pour notre soutenance de fin d'année.
Un producteur souhaite nous acheter les droits pour développer une série animée. Nous sommes actuellement en train de négocier les contrats et si le projet se fait, nous serons les réalisateurs de cette série. Un pilote est disponible sur le site de la série :
http://xavdb.free.fr/crush/crush_index.html
C'est un dessin animé qui parle de la sexualité et de l'amour chez les jeunes (15 - 25 ans)

Le second projet serait de partir vivre quelque temps au Québec, j'ai commencé les démarches mais j'ai tout mis en suspend pour le moment avec le projet Crush qui commence.

Propos recueillis par Julie Miniussi

Pierre Chénevat - Ancien MPA - Promotion 2009

Comment en es-tu arrivé à intégrer le MBA de Production Audiovisuelle (MPA) et pourquoi avoir choisi celui-ci ?
En sortant du lycée, un bac scientifique en poche, je n’ai pas souhaité suivre la carrière qui m’était destinée : la médecine (comme ma mère). J’ai décidé de suivre ma passion : le cinéma (comme mon père).J’ai donc intégré l’Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne), où j’y ai suivi une Maîtrise professionnelle Cinéma (production, réalisation, scénario).

Durant ma 4ème et dernière année d’université, j’ai mis mon premier pied dans le monde du travail (en dehors de mes nombreux jobs étudiants…) en effectuant un premier stage chez FremantleMedia (la société de production de Nouvelle Star, La France a un incroyable talent, D&Co, Famille en Or, etc.). C’est là que j’ai découvert le monde magique de la télévision ; un vrai métier de passion et d’acharnement dans l’objectif de distraire le public.

Pierre Chénevat (à droite) avec l'équipe de Production de MCE.
J’ai donc quitté l’Université et me suis inscrit au MBA de Production Audiovisuelle de l’ESG qui correspondait nettement plus à mon nouvel objectif de carrière.

Je l’ai choisi pour plusieurs raisons : le fait qu’il soit 2ème dans le classement SMBG depuis plusieurs années (la 1ère place étant attribuée à un diplôme accessible en bac+5), la qualité de ses intervenants (quasiment tous des professionnels du paf), la répartition de l’emploi du temps permettant d’effectuer des stages tout au long de l’année, et beaucoup d’autres !

Comment s'est passée cette année au MPA ? Qu'en retiens-tu ?
L’année s’est bien passée. L’emploi du temps était très chargé : entre les cours, les examens, les projets personnels, les stages, j’ai passé 8 mois à travailler du lundi au dimanche inclus. Mais quand on souhaite réussir, il faut tout donner !
Je retiens de cette année une fatigue intense, des rencontres riches, des enseignements passionnants et une envie toujours encouragée de travailler dans la télé.

Quel fut ton parcours depuis la fin du MPA ? Quel poste occupes-tu actuellement ?
Je n’ai pas vraiment eu de parcours depuis la fin du MPA. Je m’explique : durant le premier semestre du MBA, j’étais toujours en stage chez FremantleMedia, mais j’ai choisi de trouver une expérience dans une autre entreprise. Après quelques jours de recherche, j’ai obtenu un entretien chez TF1. C’est ainsi que j’ai décroché un stage de six mois dans l’équipe de Fréderic Pedraza, Directeur des Divertissements et des Variétés chez TF1 Production. J’y assistais la coordinatrice artistique sur plusieurs émissions, toutes autant mémorables les unes que les autres (2h de rire avec Gad Elmaleh, Petites Stars le Grand Soir, Charles Aznavour : Le Grand Anniversaire, Johnny Hallyday : La Dernière tournée).
A la fin de mon stage, j’ai à peine eu le temps de rendre mon mémoire (un pilote de programme court avec André Manoukian et Nikos Aliagas), que Philippe Marcoux, Directeur de l’Antenne et des Programmes de MCE (Ma Chaîne Etudiante), m’appelait pour me proposer de l’assister dans la chaîne…

Tu travailles donc chez MCE ; ça doit être passionnant de participer à la naissance d'une nouvelle chaîne de télé. Peux-tu nous en dire plus sur cette expérience et sur MCE ?
MCE est la première chaîne de télévision dédiée 100% à la vie étudiante, ce qui n’existait pas jusqu’alors. Les programmes sont variés, puisque il s’agit d’une chaîne généraliste adaptant son antenne aux étudiants. On y trouve trois axes : l’orientation et le coaching scolaire, l’information et le divertissement. La chaîne est disponible sur toutes les box ADSL, sur le câble et le satellite sous peu, et sur le site internet de la chaîne (http://www.mcetv.fr).
Dans la chaîne, j’assiste donc le Directeur de l’Antenne et des Programmes, et suis en charge de la programmation, des acquisitions, et de nombreuses autres choses. En effet, et c’est un des points très positifs dans la naissance d’une nouvelle chaîne, nous effectuons tous de nombreuses tâches, variées et toutes plus intéressantes les unes que les autres.
MCE est une jeune chaîne, où les employés ont une réelle motivation pour qu’elle grandisse et prenne son envol. Nous partageons tous cette envie.

Quels sont tes projets/envies futur(e)s ?
Comme toutes les personnes avec qui je travaille, je souhaite grandir avec la chaîne, et évoluer en son sein.
En ce qui concerne mes projets à long terme, j’y réfléchi activement. Mais ce métier est fait de surprises, je me limiterai donc aux prochaines années avant de voir plus loin.

Tu as été Rédacteur en Chef de la Newsletter Grand Angle l'an passé, un conseil pour la nouvelle équipe qui prend le relai ?
Soyez organisés, intéressés, et servez-vous de cette occasion pour rencontrer des professionnels auxquels vous n’auriez pas forcément accès d’une autre manière.
Bon courage à tous les étudiants de la nouvelle promo. Donnez-vous à fond, et vous en récolterez les fruits bien plus vite que vous ne le pensez !

Propos recueillis par Julie Miniussi.

Identité nationale et cinéma

Jugée nécessaire pour certains, honteuse et électoraliste pour d'autres, la question de l'identité nationale est au cœur d'un débat qui fait débat. Comment définit-on l'appartenance à une nation ? Peut-on concilier immigration et identité nationale, comme semble le suggérer le gouvernement actuel ?

Si l'on cherche à trouver une identité nationale, il est nécessaire de se pencher sur notre patrimoine et son éternel miroir : la culture. Longtemps considérée comme «Â exception culturelle », la France a su en effet imposer ses codes et traditions au sein d'une économie mondialisée. Symbole de cette exception culturelle, le cinéma français, est en cela unique au monde. L'invention des frères Lumière jouit en France de moyens de financement et d'un vivier de « cinéastes-auteurs » qui a su bâtir sa renommée au fil des époques, et influencer par la suite de nombreux réalisateurs étrangers.

Pour autant, les « faiseurs » du cinéma français, tous ces acteurs, réalisateurs et producteurs qui ont contribué à la popularité des films nationaux, reflètent-ils nécessairement l'idée d'identité nationale ?

Au cours d'un voyage il y a quelques mois, j'avais demandé à une amie espagnole quels étaient ses films français préférés. Dans son énumération, je m'amusais de découvrir plusieurs chef-d'Å“uvres de notre cher Louis de Funès, dont les rediffusions sur la télévision espagnole, si elles n'atteignaient pas le niveau frénétique des rediffusions françaises, n'avaient pas l'air de manquer.« Normal, » me dit-elle, « Louis de Funès est espagnol à la base ! ». Comment ? Louis de Funès, l'archétype même du Français moyen, râleur, raciste et teigneux, ne serait pas de chez nous ? Et Coluche, l'autre brillant représentant de la France camembert, serait d'origine italienne ? C'est ça, et puis Godard serait suisse pendant qu'on y est !

Et pourtant, force est de constater que le cinéma, comme beaucoup d'autres arts qui forgent notre patrimoine culturel, ne peut pas avoir d'identité nationale. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'un film, dès lors qu'il est exploité, appartient à ses spectateurs. Des spectateurs français, européens, américains, chinois... Qui s'approprieront chacun le film dans leur propre culture et environnement social.

D'autre part, si le sujet d'un film peut revêtir d'une quelconque identité nationale (le récit d'évènements historiques, l'adaptation d'Å“uvres littéraires françaises...), sa thématique, elle, est toujours universelle. Le film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, s'il peut être perçu par la majorité des spectateurs - français ou étrangers - comme une image fantasmée d'un célèbre quartier de Paris, n'a pourtant pas pour thème Montmartre mais la solitude de ses protagonistes. La solitude est un sentiment qui touche tout le monde, et pas seulement les Français.

Jean Hamant (Promo 2010)

TF1 ET M6 LUTTENT POUR LES DROITS TV DES BLEUS



Qui a dit que les bleus n’intéressaient plus les médias depuis la main de Thierry Henry et la qualification limite pour la coupe du monde face à l’Irlande durant les barrages ?
Certainement pas TF1 et M6 qui se font la guerre pour obtenir le précieux.
L’acquisition des droits TV des matchs de l'équipe de France pour 2010-2014 est au centre du conflit entre les deux chaînes. Alors que TF1 négocie avec M6 pour revendre des matchs de la coupe du monde 2010, la méfiance chez la Une est de mise car sa petite sœur discute en sous-main avec la Fédération Française de Football pour acheter entre 3,3 et 3,7 millions d’euros le match. TF1 en propose aujourd’hui 4 millions au vu des résultats de l’équipe sont en constante baisse depuis l’avènement de Raymond Domenech et surtout l’échec de l’Euro 2008. La FFF veut retrouver le même statut qu’avec la génération 98 où elle touchait 5 millions d’euros par match à domicile. Et la Fédération se tend quant aux critiques acerbes portées sur son sélectionneur surtout par les journalistes de TF1 Bixente Lizarazu et Jean-Michel Larqué. Cette ambiance tendue entre les bleus et la Une inquiète cette dernière qui voit son avenir dans le football s’obscurcir. Même si elle a le temps de voir venir grâce à ses moyens financiers. Effectivement comme on le sait dans le football, ce qui compte, c’est le chèque au final et dans cette bataille, TF1 ayant un gros avantage. Affaire à suivre...

Patrick Faure (Promo 2010)

La critique ciné du début d'année : « AVATAR » de James Cameron

Le buzz
Comment rester en dehors de ce buzz gigantesque créé autour de la sortie du dernier film de James Cameron ? Si vous n’avez pas vu les milliers d’affiches dévoilant la fameuse créature bleutée, vous n’êtes pas réellement prêt à faire un voyage sur Pandora ! Après des années de préparation, l’homme qui explose les budgets d’Hollywood dévoile enfin son dernier petit bijou, dans plus de 850 salles en France mi-décembre 2009. Avatar impressionne d’abord par ses chiffres : plus de 300 millions de dollars de budget, 15 ans de développement dont 5 ans de production (2 ans de post-production, 60% des prises de vues reconstituées en numérique) qui donnent au final 2h40 de film. Le résultat ? Une véritable plongée dans un univers fantastique et futuriste à la hauteur des attentes générées par la communication chiffrée également en centaines de millions de dollars.

Le pitch
Jake Sully (Sam Worthington), un ancien marine paraplégique est envoyé sur une base militaire et industrielle de la planète Pandora pour prendre la place de son frère récemment décédé au sein d’une expérience de biologie génétique. Dirigé par le Dr Grace Augustine (Sigourney Weaver), ce programme vise à créer des avatars Na’vi, le peuple autochtone de Pandora, afin de mieux les comprendre et ainsi les persuader de livrer leur terre à l’exploitation d’un minerai très précieux. Jake, envoyé en éclaireur, se fait peu à peu adopter par les Na’vis et suit les enseignements du clan Omahayas et de la princesse Neytiri (Zoe Saldana), dont il tombe amoureux. Lorsque les vaisseaux du colonel Quaritch (Stephen Lang) attaquent l’arbre sacré des Na’vi, sous lequel est situé le plus gros gisement minéral de la planète, Jake va devoir choisir son camp…

La critique
S’insérant parfaitement dans le contexte social et technologique actuel, Avatar convoque aussi bien l’univers du jeu vidéo que le film de guerre, la SF que le merveilleux. L’utilisation de la 3D n’est pas fortuite, elle s’insère parfaitement dans la narration sans tomber dans les effets d’interaction à outrance, ce dont se félicite le producteur John Landau. La profondeur de champ y est impressionnante et nous fait réellement entrer dans l’univers de Pandora sans décalage avec les scènes live. Le réalisme des Na’vi est saisissant, notamment grâce au procédé de Performance Capture développé par Weta Digital (le jeu des acteurs est simplement capté par un casque). Entre les super héros (Batman, Iron Man, Watchmen, Harry Potter, etc…) et les monstres traditionnels (les vampires, zombies et loups-garous avec Wolfman) qui ont rythmé le fantastique ces dernières années, Avatar arrive à point nommé avec un concept original, renouvelant le genre de science-fiction. Développé pour être projeté en Imax, il est certain qu’Avatar marquera un tournant dans la promotion de la 3D Numérique, tant au niveau de la production que de la diffusion.

Laure Hemmer (Promo 2010)

LE GROUPE CANAL+ LANCE SON APPLICATION DE TV MOBILE SUR APP STORE

L'application de TV mobile CANAL+ fait son apparition dans App Store et permet ainsi à tous les possesseurs d'iPhone et/ou d'iPod touch d'accéder aux Chaînes CANAL+ et/ou au bouquet CANALSAT sur mobile, en 3G/3G+ et en wifi. Un lancement qui illustre l'ambition du Groupe CANAL+ de déployer ses offres sur l'ensemble des nouveaux supports multimédias, fixes ou mobiles.
Grand Angle a voulu en savoir plus !
Voici pour vous en exclusivité une interview de Marie-Christine TREMORIN, directrice des produits mobiles et webTV chez CANAL+.

1. Pourriez-vous m’expliquer le rôle de votre service au sein de Canal+ ?
Nous sommes en charge de la ligne de produit mobile et web TV au sein de la direction du développement de Canal + Distribution. Ce service a pour objectif de porter les offres du groupe Canal + sur ces nouveaux medias permettant ainsi de développer les nouveaux usages auprès de notre base abonnés tout en s’adressant à de nouvelles cibles.

2. Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?
« confidentiel » J

3. Pour vous, en quoi l’iphone a-t-il ou va-t-il révolutionner l’usage et la consommation des médias sur le mobile ?
L'Iphone reste le Smartphone le plus demandé sur le marché français et le plus apprécié par le grand public : ergonomie ludique et unique, navigation très fluide, rapidité d’accès aux contenus et qualité d’image. Ces nombreux atouts permettent de garantir le prolongement de l’expérience TV sur son mobile et démocratiser ainsi son usage. C’est en soi une révolution et une rupture par rapport aux expériences passées sur la consommation des medias sur mobile.

4. Pourriez-vous m’en dire un peu plus sur l’application iphone que va sortir Canal+ ? Sera-t-elle payante ou gratuite ?
L’application a été lancée le 15 décembre : elle est téléchargeable gratuitement dans l’Apple Store depuis iPhone et iTunes. Elle permet un accès gratuit aux programmes en clair de Canal + (en direct et à la demande) ainsi qu’à la chaîne d’information en continu I-Télé.
Au-delà de cet accès gratuit, l’application donne à l’utilisateur la possibilité de souscrire à deux offres :

  • Canal + sur le mobile, soit l’accès en direct aux cinq chaines premium Canal +, Canal + Cinéma , Canal + Sport, Canal + Décalé et Canal + Family ainsi que le service de télévision de rattrapage, Canal + à la Demande
  • Canalsat sur le mobile, un bouquet de plus de 50 chaines dont plus de 20 en exclusivité issus des thématiques phares et appréciées des téléspectateurs telles que l’information avec I-télé, le sport avec Eurosport et Infosport, la musique avec MCM Top , le divertissement avec June, la jeunesse avec Disney XD et la découverte avec Planète.

5. Quel serait le tarif proposé ?
Pour les non abonnés aux offres TV, c'est-à-dire pour nos prospects, Canalsat est commercialisé à 9 euros / mois et Canal + à 4,99 euros les deux premiers mois puis 20€/mois. Ces deux offres sont disponibles sans engagement. Le client peut suspendre et/ou réactiver son abonnement à tout moment.
Nous avons proposé à nos abonnés une nouvelle formule qui leur permet de bénéficier au sein d’une seule et même option de l’accès à leur offre TV sur PC et sur mobile. Cette option est commercialisée à 5 euros pour les abonnés 3 ou 4 étoiles et est incluse dans l’offre des abonnés 5 étoiles.

6. Allez-vous porter l’application sur d’autre système d’exploitation mobile ?
Après le lancement de l’Iphone, nous souhaitons également porter ces offres sur les autres Smartphones du marché, et qu’elles soient notamment disponibles sous Android (Google), ainsi que sous Symbian (Nokia) et Windows Phone.

Propos recueillis par Arnaud Soufflet (Promo 2010)

Naissance de Ma Chaîne Etudiante

Le MPA a pu assister de près et avec enthousiasme à la naissance d'une nouvelle chaîne : MCE pour « Ma Chaîne Étudiante ». Quatre personnalités sont à la tête de ce projet : Pierre AZOULAY - Président de la chaîne (qui fut pendant de nombreuses années le président du groupe PGSM auquel appartient notre école), Ghislain ACHARD (ancien Directeur Général de France Télévisions), Philippe MARCOUX – Directeur de l'Antenne et des Programmes (et Directeur de notre MBA spécialisé en production audiovisuelle), enfin Florence CHALOM – Directrice de l'Antenne et des Productions (et que nous connaissons dans le MPA en tant qu'enseignante en Direction de Production).

Cette chaîne s'adresse à nous, étudiants, et à tout ceux qui impliquent jeunesse et énergie dans leurs études. La chaîne s'axe sur une grille de programmes originaux produits par MCE et diffuse également des séries achetées. Bien qu'encore dans ses premiers mois d'activité, elle a déjà développé une identité propre : à la fois savoir être pointue dans ses services rendus aux étudiants dans la gestion de leur vie quotidienne (logement, budget, loisirs, etc) tout en gardant une certaine légèreté dans le traitement des questions liées à l’orientation et autres choix professionnels qui semblent souvent cornéliens à cette période de la vie. De « Ma quotidienne » présentée par Isabelle Brès à « N'oublie pas ton passeport », la chaîne n'hésite pas à garder un ton allègre et à insuffler une certaine dose de bonne humeur dans l’appréhension de ces questions estudiantines afin de ne jamais tomber dans le ton professoral et parental que les 16-29 ans connaissent déjà bien trop dans leurs structures scolaires ou familiales. On perçoit ainsi la bonne humeur communicative des chroniques tout comme la rigueur éditoriale des contenus et de la forme qu'ils prennent. En tout cas, et pour la joie qu'elle nous apporte, longue vie à MCE !

Rémi Veyrié (Promo 2010)

EDITO

C'est officiel depuis le 13 février dernier : le MBA de Production Audiovisuelle de l'ESG vient de décrocher la 1ère place au classement SMBG 2010 des meilleures formations de France en Management des Médias et de l'Audiovisuel. Axé autour de trois grands critères (satisfaction des élèves, obtention d'un emploi à l'issue de la formation, niveau de rémunération), ce classement fait aujourd'hui référence auprès des élèves, des enseignants et des recruteurs. Cette première place est donc pour nous tous un honneur, une véritable joie et surtout l'aboutissement de 7 années d'efforts.
Je tenais à remercier l'ensemble des professionnels de l'audiovisuel (responsables de chaînes, producteurs, directeurs de productions, juristes, scénaristes, réalisateurs, journalistes...) qui ont accompagné cette formation depuis son lancement en novembre 2003 et nous ont suivis avec fidélité tout au long de ces années. Ils ont su transmettre avec générosité et enthousiasme leur savoir et leur passion.
Cette formation doit également beaucoup aux 250 élèves et anciens élèves que nous avons formés et que l'on croise désormais régulièrement dans les couloirs des chaînes de télévision ou dans les sociétés de production TV et ciné. C'est d'ailleurs là notre plus belle récompense à tous, de voir ces jeunes heureux et épanouis dans la pratique quotidienne d'un métier qu'ils ont choisi et dans lequel ils se sentent bien.
L'obtention de cette 1ère place était pour nous un objectif important. Maintenant qu'il est atteint, nous devons bien sûr tout faire pour nous maintenir au classement mais aussi développer de nouvelles ambitions : mettre en place d'autres partenariats avec les grands groupes audiovisuels et nous développer à l'international en créant, par exemple, des échanges avec les plus grandes formations du secteur.
La promotion 2010 du MPA en visite à Ciné Lumières

C'est donc aux 40 élèves de la nouvelle promotion 2009/2010 qu'incomberont ces tâches. Motivés et débordant d'énergie, ils vont tout faire, j'en suis certain, pour relever ces défis.
En attendant, place donc à ce 18ème numéro de « Grand Angle », la Newsletter du MBA rédigée entièrement par nos étudiants.

Philippe Marcoux
Directeur du MBA Spécialisé en Production Audiovisuelle (ESG Paris)