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lundi 15 février 2010

La critique ciné du début d'année : « AVATAR » de James Cameron

Le buzz
Comment rester en dehors de ce buzz gigantesque créé autour de la sortie du dernier film de James Cameron ? Si vous n’avez pas vu les milliers d’affiches dévoilant la fameuse créature bleutée, vous n’êtes pas réellement prêt à faire un voyage sur Pandora ! Après des années de préparation, l’homme qui explose les budgets d’Hollywood dévoile enfin son dernier petit bijou, dans plus de 850 salles en France mi-décembre 2009. Avatar impressionne d’abord par ses chiffres : plus de 300 millions de dollars de budget, 15 ans de développement dont 5 ans de production (2 ans de post-production, 60% des prises de vues reconstituées en numérique) qui donnent au final 2h40 de film. Le résultat ? Une véritable plongée dans un univers fantastique et futuriste à la hauteur des attentes générées par la communication chiffrée également en centaines de millions de dollars.

Le pitch
Jake Sully (Sam Worthington), un ancien marine paraplégique est envoyé sur une base militaire et industrielle de la planète Pandora pour prendre la place de son frère récemment décédé au sein d’une expérience de biologie génétique. Dirigé par le Dr Grace Augustine (Sigourney Weaver), ce programme vise à créer des avatars Na’vi, le peuple autochtone de Pandora, afin de mieux les comprendre et ainsi les persuader de livrer leur terre à l’exploitation d’un minerai très précieux. Jake, envoyé en éclaireur, se fait peu à peu adopter par les Na’vis et suit les enseignements du clan Omahayas et de la princesse Neytiri (Zoe Saldana), dont il tombe amoureux. Lorsque les vaisseaux du colonel Quaritch (Stephen Lang) attaquent l’arbre sacré des Na’vi, sous lequel est situé le plus gros gisement minéral de la planète, Jake va devoir choisir son camp…

La critique
S’insérant parfaitement dans le contexte social et technologique actuel, Avatar convoque aussi bien l’univers du jeu vidéo que le film de guerre, la SF que le merveilleux. L’utilisation de la 3D n’est pas fortuite, elle s’insère parfaitement dans la narration sans tomber dans les effets d’interaction à outrance, ce dont se félicite le producteur John Landau. La profondeur de champ y est impressionnante et nous fait réellement entrer dans l’univers de Pandora sans décalage avec les scènes live. Le réalisme des Na’vi est saisissant, notamment grâce au procédé de Performance Capture développé par Weta Digital (le jeu des acteurs est simplement capté par un casque). Entre les super héros (Batman, Iron Man, Watchmen, Harry Potter, etc…) et les monstres traditionnels (les vampires, zombies et loups-garous avec Wolfman) qui ont rythmé le fantastique ces dernières années, Avatar arrive à point nommé avec un concept original, renouvelant le genre de science-fiction. Développé pour être projeté en Imax, il est certain qu’Avatar marquera un tournant dans la promotion de la 3D Numérique, tant au niveau de la production que de la diffusion.

Laure Hemmer (Promo 2010)

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